mardi 28 janvier 2014

Numéro 23


C’est le moment du paradoxe : Dans 14 jours, à cette heure là, nous serons en plein aménagement…et le temps passe à la fois trop doucement (car nous avons vraiment hâte d’être chez nous après plus de six mois de SDF), mais parallèlement trop vite car le temps nécessaire pour effectuer les travaux se réduit comme peau de chagrin.




Nous avons un gros problème concernant le téléphone. Plus de place dans le coffret de France Télécom et parcours du combattant pour pouvoir créer une nouvelle ligne. Pas sûr à ce jour que nous puissions avoir le téléphone fixe, donc Internet. Il nous reste les options de connexion par satellite ou par une antenne relais. Dom planche sur le sujet et nous allons certainement passer par le satellite.
Nous avons également lancé la conception du site Internet et nous vous tiendrons, bien entendu, au courant du développement. Le dossier est entre les mains d’un jeune faiseur de miracles dont je vous entretiendrai plus tard et auquel j’ai confié ma prose descriptive et le logo. Pour les photos il faudra attendre encore un peu…Pour mémoire (ou découverte pour les nouveaux) voici la base de ce que j’ai dessiné entre deux siestes


Dom continue à faire chauffer à blanc la carte dite « bleue » qui est maintenant écarlate.
Derniers achats en date, les appliques du lit de la chambre « bois »


 des fauteuils extérieurs pour le jardin


un fauteuil cuir (qu’elle a brillamment repeint) déniché sur « le bon coin »


et une chaise en métal et cuir racheté à un restaurateur de Barjac qu’on a un peu retapée et qui, elle aussi, trouvera sa place dans la chambre « cuir ».


Pour ceux qui ont raté un épisode je précise que les décos des deux chambres de la grange mettront en avant les matériaux. Comme la pierre est très présente de partout dans le mas, nous avons opté pour une ambiance « bois » dans l’une et une ambiance « cuir » dans l’autre.

Le « ferronnier de l’ultime », quant à lui, est en train de poser la porte d’entrée de la grande salle comme en témoigne cette photo :


Quand à note ami Sébastien, que l’on devrait appeler Pilate tellement il ponce bien, (voyez ce qu’il a fait du petit sas qui était une douche et un WC au départ) :



Il a terminé la chambre d’hôtes de la maison


Et il s’attaque maintenant à la préparation des murs de la grande salle :


Avant de vous quitter je vous donne un aperçu des volets qu’il a retapés et qui retrouvent petit à petit, leur place initiale :


Et puis, en bonus, une vue du mont Lozère dans son manteau d’hiver…

mercredi 22 janvier 2014

22, la date se rapproche !



En effet l’échéance approche puisque les déménageurs vont faire leur entrée sur le terrain le 10 février prochain. Le compte à rebours est donc lancé et nous sommes à J-18 à l’heure où je tente d’écrire ces lignes de mes doigts gonflés. Est-ce utile de préciser que le moral fluctue ? En effet, tout le monde essaie de nous rassurer en nous disant que ce qui doit être fait le sera, mais il est vraiment très difficile de se projeter sur un emménagement quand l’intérieur ressemble encore à ça :


Bon, ceci dit certaines pièces sont presque terminées, comme la cuisine (vous l’avez déjà vue) et notre chambre:


Le sas d’entrée de la chambre d’hôtes a bien changé lui aussi:



La chambre d’hôtes attend la peinture du mur côté lit (gris foncé)


Et puis, la cheminée fonctionne telle la loco de Gabin dans « la bête humaine »



De son côté, Marc met les bouchées doubles et la piscine a rapidement pris forme.
On voit au fond, la plage immergée sur laquelle il fera bon prendre un Pastaga les fesses dans l’eau ainsi que les marches qui descendent dans le bassin.



Denis a pratiquement terminé toute l'électricité et a réussi l'exploit de faire disparaitre les câbles disgracieux qui ornaient certains murs. Nous avons maintenant des tableaux électriques "nickels" dont voici un exemplaire à montrer dans tous les bureaux d'étude:



Enfin, après une visite de Philippe, qui avait envie de se défouler, la véranda a disparu et sera remplacée par une courette en travertins et deux avancées de toit complétées, l’été, par une voile tendue sous laquelle il fera bon casser la croûte.



Voilà les amis, c’est tout pour ce soir. Je vais me coucher car demain je me lève encore une fois tôt pour retourner à la mine…Bon, allez, je ne vais pas me plaindre car je vous entends tous rigoler quand je dis ça ! Et puis, juste avant d’arriver au mas, voilà ce que je peux admirer quand il fait beau comme hier ; ça donne du courage de se dire qu’on va désormais habiter dans un si beau coin !



mardi 14 janvier 2014

Feuillet 21


J’avais dernièrement promis de vous montrer des choses plus agréables et, comme dirait un élu, je vais tenir ma promesse (Ah!Ah!Ah! Je ris...) mais…avec la cuisine seulement.
En effet deux magiciens supplémentaires, mandatés expressément par Laurent (le fournisseur de la cuisine) sont venus effectuer les derniers réglages que nous n’arrivions pas à réaliser Fabrice et moi malgré notre haut degré de savoir-faire (Fabrice est ceinture noire de montage Ikea et votre serviteur Etoile d’or de brico-bousillage). Voici donc ce que cela donne sachant qu’il reste à poser le piano que nous allons commander et la hotte qui ira au-dessus:



Quand au reste, commençons par la grange :
Voici tout d’abord Jo, sans lequel un engin de levage n’est rien qu’un engin de levage mais qui, sous ses pattes d’ours expertes, se transforme en ustensile de lévitation pour objets les plus divers comme des brouettes, des palettes de pierres et même une bétonnière.



Il a dernièrement réussi le tour de force de rentrer un sac de plus de 300kg de sable par l’ouverture de la porte de la grange, à plus de trois mètres de haut, avec une marge d’un centimètre de chaque côté. J’ai cru que les applaudissements allaient crépiter mais ses collègues, le sourire en coin, soulignaient plutôt qu’il était à l’abri de la pluie, assis confortablement et que ce n’était vraiment pas compliqué…Bref, vous l’avez compris, ça branche gentiment…(Hein Laurent ?)


Cette dernière semaine a donc vu beaucoup de transformations prévues prendre forme de façon visuellement plus concrète. Le toit est terminé et la rénovation est magnifique.
Ce sont des tuiles anciennes, récupérées par Didier, et posées sur des panneaux modernes (que l’on ne voit donc pas) aux nouvelles normes. Ces panneaux isoleront donc parfaitement les deux chambres d’hôtes qui seront climatisées. Les murs intérieurs ont été décroutés et sont jointés de la plus belle façon par Maître Jacques et ses hommes. Jugez-en :


Un fenestron dans chaque chambre a été transformé en grande fenêtre habillée de pierre du pays.
Voici ce qu’on verra par ces ouvertures:




Et puis,ce matin, à l’heure où blanchit la campagne, Marc (alias Nicolas le jardinier) et son Papa d’assistant surgirent de la brume qui enrobait les toits. Le paysagiste des causes perdues s’empara alors délicatement de quelques piquets et de son décamètre, puis, tel Numérobis dessinant le palais de Cléopâtre, il traça les contours de la future piscine. Quelques palabres éclairés plus tard et chacun ayant donné son avis, l’affaire fut conclue. Elle sera là, au milieu du bourbier. Puis il bondit dans son tractopelle tel une lionne sur une gazelle bien dodue et fit rugir la bête.


A l’heure qu’il est il a déjà presque fini le trou.


Mais ce n’est pas tout.
Les tranchées sont presque terminées et les bâtisseurs de cheminée ont fait leur entrée ce matin dans ce grand cirque. Je vous rappelle le projet que j’avais dessiné dans un moment de lucidité :



On est ainsi passé vers midi par ce stade:


Et enfin on en est arrivé ce soir à ça :


Il ne manque plus que le cadre que devra fabriquer l’immense Sylvain (dit "le Vulcain des Cévennes" ou "Ferrognias" suivant la région) et le tour sera joué.

Pendant ce temps-là, tranquillement mais avec une efficacité que bien des politiques sont a des années lumière d’obtenir, les carrelages avancent sous la spatule experte de Jean-Michel (l’homme qui pose le carreaux plus vite que son ombre d’où son surnom de « Lucky Luke Jurassien ») et, comme un métronome, tranquille, Sébastien, le "Chagall du rechampis", peint…


Je vous raconterai la suite prochainement si vous êtes toujours intéressés...Et là, il y aura des news!

jeudi 9 janvier 2014

Page!…vin! (Comme disait Henri III quand il avait soif)



Mais ne croyez pas que l’on va parler ici d’œnologie… Vous allez plutôt découvrir ci-dessous les dernières avancées du chantier. Après une période de fêtes pendant laquelle presque tous nos amis artisans prirent environ trois kilos par personne, voici venu le temps de se remettre au turbin.
Tout d’abord la grange continue de se faire remarquer puisqu’un trou béant est apparu à l’endroit même où se trouvait une petite ouverture. Il s’agit de la fenêtre de la chambre d’hôte de droite qui donnera sur le jardin et la piscine. Il y aura la même sur la façade opposée. Puis les rois du mortier ont commencé dans la foulée son habillage sous la houlette magique de Jacques.



Ce dernier, que l’on nomme dans le pays « les doigts d'or de Russargues » ou encore « le David Coperfield de la pierre » a, entre autre, refait également en deux coups de truelle l’étanchéité de l’escalier de la chambre d’hôtes.


Le balai des engins continue à renforcer l’aspect que prend peu à peu le terrain. On oscille entre les terrains de rugby de mon enfance et une portion du Paris-Dakar après la mousson.


Là c'est avant...

 Et là maintenant...

Le toit de la grange se recouvre peu à peu de tuiles et notre plombier, imperturbable, pose les chenaux  en attendant que les carreleurs lui laissent la place dans les salles de bains de la maison.




Sébastien continu à poncer les murs et, pour ma part, je me suis attelé à la restauration du sol de la grande salle.

Tout cela ressemble un peu à une fourmilière dans laquelle chacun s’active. Ce qui est remarquable sur ce chantier c’est que tout se passe tranquillement, bien que, comme partout, des problèmes surgissent régulièrement. Ici pas de coup de gueule, pas de braillard, l’humeur est égale quelque soit l’interlocuteur et tout le monde y met du sien; cela fait un bien fou. Mais je pense que cela est dû en grande partie à l’homme orchestre (quoi que la région doit jouer un peu...). C’est lui, qui, lors de notre première rencontre nous a fait sentir que l’on avait fait le bon choix. Chaque fois que nous avons un souci il a tôt fait de désamorcer la chose tant par ses compétences que par son efficacité et celle de son réseau. Ce Didier là (le jeune patron de l'entreprise de gros-oeuvre) est un vrai bon gars qui nous renforce dans l’idée que l’on ne s’est pas trompé dans cette opération. On lui doit beaucoup (au propre comme eu figuré...) et j'espère qu'on restera en contact.


Notre espoir aujourd'hui est de pouvoir déménager fin Janvier, c’est vous dire si on y croit !  Allez, je vous laisse pour ce soir et je vous promets que vous aurez bientôt sous les yeux des choses plus agréables que jusque là.
Au fait, si dans quelques temps vous avez besoin d’un coup de main pour des travaux, j’aurai sans doute presque fini les miens…Mais ne me demandez rien, d’accord ?