lundi 28 octobre 2013

Verset 5

Pas grand chose de nouveau à vous signaler aujourd'hui en dehors d’un nouveau passage à grande vitesse du jardinier de l’impossible. Marc a en effet débarqué ce matin avec ses deux assistants qui le regardaient comme un Dieu vivant.  Il a lancé son turbo-tracteur à réaction à travers le terrain du bas et en quelques minutes il a broyé tout ce qui se présentait. Puis ils ont arraché les arbres morts qui ne servaient plus que de perchoirs à oiseaux et enfin ils ont taillé un chêne et deux ou trois autres dont les noms ressemblent à des potions du moyen-âge. Enfin, ils ont planté une haie destinée à cacher dès le printemps, le cimetière en contre-bas du terrain. Ce n’est pas que l’on soit dérangé par ces voisins particulièrement calmes, convenons-en, mais la vue de leurs bungalows pourrait déranger. « Ceci dit, on viendra chez nous pour la quiétude… » ai-je pensé, mais point trop n’en faut. Voici donc des photos vous montrant l’avancée du travail.
Marc







Pendant ce temps-là, j’arrachais le lierre qui, au fil des ans, avait envahi les murs de la grange. Cette activité à hauts risques (puisque effectuée sur une échelle que j’avais emprunté à Richter, un voisin) a esbaudit ma Dom qui s’est aussitôt emparé de l’appareil photo pour immortaliser l’événement.


J’avoue avoir un instant pensé qu’elle voulait filmer le moment probable où j’allais me vautrer pour gagner à Vidéo-gag, mais pas du tout. Elle voulait simplement me tirer le portrait. Cette fois-ci la photo est bien nette. Le seul souci c’est que pour me reconnaître il faut vraiment faire un effort. Jugez-en :



Bon, elle persévère (pourvu qu'elle les retrouve...) Allez! Soyez sages et portez-vous bien; L'épisode suivant arrive bientôt...

samedi 26 octobre 2013

Quatrième psaume



Chers amis lecteurs je souhaite tout d’abord vous remercier pour vos nombreuses visites du blog qui font bien chaud au cœur. Ensuite je vous envoie quelques nouvelles fraiches pour que vous puissiez être au courant de l’avancée du chantier.
La petite salle de bains du premier (qui deviendra le sas d’accueil de la chambre d’hôtes de la maison) a disparu sous l’action conjuguée de Philippe et de votre serviteur. Mais comme mon beau-frère ne s’arrête qu’à la nuit lorsqu’il est lancé, à peine le dernier carreau fut-il décollé qu'il se ruait sur la cloison séparant notre future chambre de la salle de bain/dressing (a créer) et ouvrait à grands coups de disqueuse et de masse un passage. On aurait dit Ferdinand de Lesseps au temps de sa splendeur. Rassurez-vous, c’était prévu. Mais là, je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir une bière que c’était déjà fait. 

Pendant ce temps là, alors que nous transpirions tels des esclaves Egyptiens en train de tailler un obélisque avec une pierre tranchante, voilà ma Dom qui déboule sur le chantier avec mon appareil photo en main. Je lui demande si elle a bien mis la molette sur le bon repère et je me fais vertement envoyer sur les roses. « Bon », pensé-je, « c’est vrai que c’est un appareil pro et qu’elle ne peut pas se planter…  Et puis fais-lui donc confiance… ».
Je me remets donc au boulot sans arrière pensée. Au retour je m’attends à des images de nous deux en plein effort, mais…..je vous laisse juges du résultat.
(C’est vrai qu’elle a beaucoup été marquée par la période « David Hamilton»)
Voici donc en avant-première les images de sa prochaine expo intitulée:
« Presbytes et astigmates, vous n’êtes plus seuls ».


La petite salle de bains pendant...




La petite salle de bain après


lundi 21 octobre 2013

Epitre III selon moi

Pour cause de fête de famille rien n'a bougé sur le chantier depuis quelques jours. Je recommence demain mais vous ne resterez pas sans infos puisque je suis allé faire quelques photos. Voici donc quelques vues destinées à vous faire mieux connaitre les lieux.

Mais avant de passer à la découverte de ces photos je voudrai remercier chaleureusement les quelques fayots qui ont su rédiger des commentaires et les publier ici-même. Quant aux autres cancres qui prétextent qu'ils n'y arrivent pas, qu'ils sachent qu'à partir de demain je prends les noms et qu'ils seront collés très prochainement pour une durée que je fixerai selon un barême très précis (le barème dit "cotte d'amour" ou encore "clientèlo-tronché" et également "barème de la mandoline à ours" chez certains de mes anciens collègues de promo).
Ceci dit, voici donc pour commencer la vue du mas depuis la route de Saint Privat de Champclos
On voit mieux ci-dessous, à gauche la maison, à droite la grange et la chapelle
(Notre-Dame des lumières)


Si l'on peut avoir cette vue c'est qu'il y a quelques jours, Marc, le jardinier-pisciniste de l’impossible , s’est défoulé après que nous eussions décidé quelle végétation il fallait garder parmi les nombreux arbres, arbustes et buissons de toutes sortes qui envahissaient le terrain. Il a fait le plein des tronçonneuses et quelques heures plus tard, en hommage à Johnny, il a allumé un feu que l’on a pu voir à plusieurs kilomètres. Quelques rondes de Canadair plus tard on voyait bien mieux le terrain...
Les arbres restant vont maintenant être aérés et heureux de pouvoir se développer, d'autant que dans quelques temps nous installerons l'arrosage intégré. D'autre part nous avons désormais une idée plus précise  des choses, notamment concernant l’emplacement de la piscine et les plantations à réaliser.

Vue de la maison avant


Et après (le passage du coiffeur)



Vue de la grange avant

Et après

Pour finir voici quelques photos qui montrent que la nature est contente qu'on s'occupe d'elle et que malgré le chantier en cours elle se pare de son élégant costume d'automne, rougeoyante de confusion devant mon objectif. 






La suite bientôt (ou la fuite car je dois démonter la dernière salle de bains demain avec Philippe, mon beau-frère)...